Bulles de temps, gouttes légères. A peine un souffle, et l'eau se gonfle de secret, se détache, s'envole. A peine un souffle, et la mélancolie part en voyage. Un peu plus haut, les frontières s'effacent, un peu plus loin. Les peines s'apprivoisent dans l'espace. La terre devient bulle, et la bulle une terre.
Je dors tard, découvre au matin ce ciel réputé hostile et que j'apprécie, déchiré de nuages qui rejoignent la terre, éparpillé en langues rèches accrochées aux collines, alourdi d'averses, blanchâtre.