31 octobre 2006
30 octobre 2006
27 octobre 2006
23 octobre 2006
20 octobre 2006
On se tait, on respecte l'irruption du sublime, d'une beauté romantique et forcenée, excessive, presque douloureuse, on se tait comme on chuchote dans les musées, pour ne pas gêner l'autre, pour dire, parodiant le refrain de Barbara : "Merci, et chapeau bas"...
Au-delà du respect, un argument suprême nous cloue le bec : le plaisir n'est pas racontable... L'énigme du plaisir, qui n'est ni triste ni soluble, c'est la certitude qu'autrui l'éprouve et la méconnaissance de ce qu'il éprouve, c'est l'évidence du partage, irrévocablement associée à l'inconnue du partage. Alors on se tait, on n'a plus qu'à se taire, un peu par respect, et surtout par plaisir...
Hervé Hamon - Besoin de mer